INCURSION est une période d’immersion où les artistes sont accueillis lors d’une courte résidence, pour concevoir une exposition qui en découle. Ce format expérimental laisse place à l’improvisation, à la spontanéité et à l’échange entre artistes.

Pour cette 2e édition de INCURSION, Pascal Marquilly, Nicolas Tourte et Rodolphe Collange prennent possession des lieux avec un projet élaboré dans un 1er temps lors d’une résidence de recherche et de création au centre d’art de Rimbun Dahan en Malaisie. Puisqu’on allume les étoiles, c’est qu’elles sont à quelqu’un nécessaires propose une expérience immersive visuelle et sonore. Le dispositif d’installation est conçu comme un théâtre d’ombre mécanique, composé notamment de représentations 2D réalisées au scalpel. Cette œuvre sensorielle et synesthésique nous invite à se questionner sur les représentations de la nature et du paysage.

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Pascal Marquilly est auteur, metteur en scène, plasticien, réalisateur.
Il porte un travail artistique transdisciplinaire intégrant activement toutes les composantes de l’image dans ses créations. Celles-ci sont le support d’une mise en scène se confrontant à la réalité sociale et politique contemporaine. Il emprunte selon les contextes différentes voies disciplinaires, associant l’acte créatif à une métamorphose esthétique permanente. Sa démarche interroge les mécanismes de la représentation, intègre la participation des publics et leur appréhension d’une œuvre, questionne l’idée du commun. Il confronte régulièrement sa démarche à d’autres par de nombreuses collaborations.

 

Nicolas Tourte questionne avec humour et dérision la place de l’homme dans l’univers. Il traite principalement le caractère cyclique de notre condition humaine et la notion de virtuel. Les représentations auxquelles il nous confronte peuvent se traduire par le corps, le paysage et l’objet. Il convoque installation, sculpture et dessin en privilégiant les outils numériques liés au traitement de la photographie et de la vidéo.

 

Rodolphe Collange considère l’interconnexion et la mixité des productions sonores comme caractéristiques de notre culture sonore postindustrielle et multi-connectée. A partir de leurs empreintes, il tente de faire surgir de nos mémoires intimes le mouvement de la pensée qui voyage dans nos souvenirs, se projette dans l’avenir, affronte la mort et l’oubli.

Aux début des années 2000, Rodolphe Collange rejoint le GMEA, Centre National de Création Musicale, puis les Studios Éole (Blagnac) où il se forme à la musique électroacoustique, à la composition et à l'improvisation. Il se forme aussi à la composition pour le cinéma et à l'écriture orchestrale, aux techniques avancées du son, à l'interprétation acousmatique.